



L'observer:
Durant la migration:C'est pendant sa migration quelle attire le plus l'intérêt de nous tous. Ceci, car nous avons la chance d'être sous le couloir de migration qui fait dans les 200 kilomètres de large. Son vol, et son cri sont caractéristiques. La position en vol permet tout simplement de s'économiser en s'abritant derrière l'oiseau qui est devant. Lorsqu'elles tournent en rond, contrairement à ce que j'entends parfois, elles ne sont pas perdues. Elles pompent dans le jargon aéronautique, cela signifie prendre de l'altitude en se laissant porter par un courant ascendant. En allant ainsi de pompe en pompe, elles s'économisent. Ces courants disparaissent la nuit, mais vu sa puissance, la grue est tout de même en mesure de voler sans cette aide. Durant la migration, son observation en vol, ne pose aucun problème même sans jumelle.
Durant tout l'hiver: Le terme de la migration d'automne est normalement l'Espagne au sud du Portugal. Mais un nombre de plus en plus important d'entre elles s'arrête en chemin. C'est ainsi que depuis quelques années j'ai la chance d'en observer tout l'hiver dans les environs d'Apremont. Elles sont autour d'un millier, et l'effectif est en augmentation constante. Elles arrivent dans la deuxième quinzaine d'octobre, et repartent vers la mi février, leur départ n'annonce surtout pas les beaux jours. Elles repartent toujours à cette date, ce qui leur est commandé par leur horloge biologique qui se réfère à la durée du jour. Son observation de loin est possible en restant au bord e la route avec des jumelles. Par contre, pour les voir vivre de près l'affût est la seule solution. Et, vu sa méfiance, je dis toujours que déjouer la vigilance de la grue est une bonne école pour le photographe.
Mes différents affûts: Tout d'abord, il faut penser à ce protéger du froid, car 4 heures ou plus sans bouger, en bordure d'un champ au mois de janvier, ne se fait pas sans un bon équipement de protection. J'ai déjà fait un affût dans le tronc d'un saule creux assis sur vingt centimètres de neige. Bien souvent je porte un équipement de ski qui est chaud, imperméable, et coupe le vent.
Au sol:Le plus souvent, je m'installe au pied d'une haie derrière mon filet. Il faut être installé avant le lever du jour, car les oiseaux arrivent avec les premier rayons du soleil. Pas besoin de regarder pour savoir si elles arrivent, car je les entends de leur dortoir qui est sur une île de la rivière à un bon kilomètre de là. Elles passent la journée dans les champs de maïs à se nourrir des grains qui restent. Parfois une d'entre elles trouve un trésor, telle celle de la photo 1 avec cet épis bien garni. Comme elles ont des grandes pattes, lorsqu'elles préparent l'atterrissage, elles ont une allure plutôt comique comme vous pouvez le voir sur la photo 2.
Dans un arbre:J'ai pris la photo3 en étant à l'affût dans un chêne pédonculé, arbre qui garde ses feuilles sèches durant l'hiver, ce qui explique le halo. Le brouillard vient de se lever, et il y a de la gelée blanche dans le pré où ces oiseaux sont posés. En étant à la cime d'un arbre, lorsque les oiseaux vous passent dessus, ils sont à moins de 10 mètres. J'entends le vent siffler dans leurs ailes, et bien sur elles crient. Tout ceci est tellement fabuleux que j'en oubli le froid.
Dans ma voiture: Aussi bizarre que cela puisse paraître, et en totale contradiction avec ce que j'ai dis auparavant, j'ai découvert que parfois elles acceptaient que j'arrête ma voiture à une trentaine de mètres à la condition de ne pas en sortir. J'ai ainsi pu réaliser un bon nombre de clichés, comme par exemple la photo 4 sur laquelle ces oiseaux s'élancent pour s'envoler.
Au dortoir: Pour les observer sur l'île qui est leur dortoir, j'ai construi un affût dès plus discret en rajoutant quelques branches entre deux énormes troncs échoués. C'est très efficace, car les matériaux naturels ne dérangent pas les oiseaux.
La photographier: Comme vous l'avez lu, la première condition pour espérer réussir, est de bien préparer son affût. Ensuite, pour les photos au lever du jour, il faut donner la priorité à l'ouverture. C'est à dire, attendre pour monter un éventuel téléconvertisseur qu'il y ait suffisamment de lumière. Pour pouvoir suivre des oiseaux en vol, positionnez votre AF sur al servo pour un boîtier canon. Cela vous permettra de suivre un vol avec une mise au point qui se corrige automatiquement, et en permanence. Et surtout soyez discret, ce qui inévitablement une fois ou l'autre vous fera monter l'adrénaline, lorsque certains de ces oiseaux viendront se poser à quelques mètres devant vous.
EXPOSITION SUR LE BRAME
Elle est composée d'une toile d'accueil de 1,50 m. de large par 2 m. de haut. C'est une photo de l'animal qui brame.
3O toiles de 50 cm de large par 1 m. de haut, composées d'une photo sur les 2 tiers supérieurs et d'un texte en dessous.
Un diaporama de 8 minutes peut être présenté en continu.
Tout ceci présente le déroulement du brame.
Il s'agit en totalité de créations et réalisations personnelles.
Location par tranche de 7 jours.
Pour plus d'informations, et les conditions de mise à disposition, n'hésitez pas à me contacter.
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